LFSM / Paris : EMILIE ZOE + FRANCIS OF DELIRIUM + CONTREBANDE

EMILIE ZOE (ch)

Emilie Zoé marque par son jeu de guitare rugueux et l’efficacité de ses mélodies. Sa voix est fragile et brute, tour à tour caressante ou effrontée, et certains la comparent à celle de PJ Harvey ou de Cat Power. 

Essentiellement autodidacte, l’artiste auteur-compositeur-interprète originaire de Lausanne publie en 2013 son premier EP solo EMPTY. 

Sa rencontre en 2014 avec le producteur et musicien Louis Jucker lui permet de réaliser Dead-End Tape, un premier album enregistré en quelques jours sur cassette et qui magnifie en 11 morceaux intimes sa voix épurée et le son brut et puissant de sa guitare.

Par sa voix et sa présence magnétique, Emilie Zoé se forge une forte réputation de scène, en contraste avec le charme minimaliste de ses disques. Développant une connivence au long cours avec le batteur neuchâtelois Nicolas Pittet, le projet forme un duo et donne une série croissante de concerts électriques et intenses. 

En 2018 l’album The Very Start confirme la collaboration fructueuse avec Hummus Records, ce disque connaît dès sa sortie un engouement généralisé de la presse et du public, et vaut à Emilie Zoé le prix « Best Act Romandie » aux Swiss Music Awards 2019. 

Le nouvel album d’Emilie Zoé, Hello Future Me, écrit et enregistré en 2020-2021, se place dans la continuité du rock profond et minutieusement ouvragé de The Very Start. Autoproduit en collaboration avec Louis Jucker, on y retrouve au cœur du projet qu’est le duo avec le batteur Nicolas Pittet, enrichi par des arrangements soignés qui soulignent la profondeur des morceaux et leur apportent la dynamique qui caractérise leur musique en live.

FRANCIS OF DELIRIUM (lu)

Francis of Delirium est une alliance qui unit deux générations au service d’une certaine vision du rock. Au chant, à la composition et aux guitares (qui rendent évidente sa fascination pour le grunge des années 90, une époque qu’elle n’a pas connue elle-même mais à laquelle elle se sent profondément liée) Jana Bahrich, 19 ans, native de Vancouver. À la batterie Chris Hewett, expatrié de Seattle de 30 ans son senior. Le duo, basé à Luxembourg, fut formé quand Jana commença à fréquenter certains de ses camarades de classe qui jouaient, avec leur père Chris, dans un groupe familial. Un partenariat qui peut sembler inhabituel, mais qui fait pourtant pleinement sens, la créativité de ses deux membres étant clairement influencée par le mouvement grunge (en particulier Nirvana et Pearl Jam).

Leurs deux premiers EP, All Changes et Wading, tous deux sortis en 2020, mettent en lumière leur amour des rythmes puissants, des riffs rugissants et des paroles intenses sur le doute, les problèmes, la vulnérabilité et la colère. Regarder leurs vidéos YouTube peut être une très bonne manière de découvrir leur galaxie, avec par exemple des morceaux tels que Karen, Ashamed, Red, Lakes ou encore Come Out and Play. Ne vous laissez pas berner par le titre de l’une de leurs chansons, I Think I am Losing : bien au contraire, le duo Francis of Delirium gagne clairement en puissance.

CONTREBANDE (fr)

Contrebande c’est le projet de création imaginé pour Les Femmes s’en Mêlent par Christine Lidon, autrice-compositrice qui s’est d’abord fait connaître sur la scène rock française des années 1980 avec le groupe niçois Les Bandits, dont elle était bassiste et chanteuse.

Uniquement composé de musiciennes issues de toutes générations (chanteuses, percusionnistes, guitaristes, bassistes, pianistes, section cuivre…), autour d’un support band assuré par Edith Seguier (Grandma’s Ashes) à la batterie, Delphine Ciampi Ellis aux guitares et Christine Lidon à la basse, ce All Female star rock band sera l’occasion de célébrer les auteures-compositrices à travers des reprises emblématiques et des titres tirés du répertoire de Christine.  

“Des musiciennes autrices compositrices de 9 à 80 ans traversent la scène du petit bain comme elles ont traversé ma vie. Un concert résolument rock avec celles qui m’ont émerveillée, aidée, supportée, que j’ai soutenu cajolé…la sororité.” Christine Lidon.