LFSM / PARIS : AKIRA & LE SABBAT + OTTO DIVA + SHISHI + KAMANIU SILELIS
Soirée « Muzika ! Nouvelles Voix de Lituanie » en partenariat avec Europavox une initiative visant à promouvoir la diversité et l’inclusivité dans la musique.
Akira & Le Sabbat (FR)
Akira & le Sabbat échappe à toute définition de genres. Un tourbillon queer mêlant le rap, le rock, la techno, l’electro… Les six membres de ce collectif lyonnais hors norme abordent leur vingtaine les poings serrés, et transforment leur rage en un besoin frénétique de danse, de transe, et de mots qui claquent comme des pavés. D’ailleurs, iels ne parlent pas de concerts, mais de rendez- vous. Répondrez-vous présent∙es ?
OTTO DIVA (FR)
To Van Kao et Le Dom lancent un nouveau projet ! Alors qu’on connaissait leur goût prononcé pour la descontructed club au sein de leur label Paradoxe Club, ils explorent à travers Otto Diva, leur amour pour la new wave et la techno.
Entre réminiscence 80s, pop music et techno expérimentale, Otto Diva a dévoilé les contours de ce nouveau projet avec deux premiers tracks, « Bumper » et « Self-Destruct Device », deux facettes aux énergies divergentes : urgence new wave pour le premier, radicalité techno pour le deuxième.
KAMANIU ŠILELIS (LT)
» Des chansons poétiques où les peines de cœur se transforment en quelque chose de beau. »
Kamanių šilelis » signifie « une forêt de bourdons » en lituanien. Un nom poétique et approprié pour ce duo qui, depuis 2011, subjugue le public lituanien avec son mélange unique de folk indie doux, d’electronica (qui explose parfois en jams techno à part entière) et de psychédélisme léger et mélancolique.
Il est difficile de catégoriser Kamaniu Silelis. Les critiques de leur premier album Viskas teka (Tout s’écoule, 2014) mentionnent des influences issues à la fois du folklore et du groupe Radiohead. Chantant des paroles originales sur des airs inspirés d’anciennes chansons folkloriques, Kamaniu Silelis crée quelque chose de totalement inédit. Des synthétiseurs aux instruments tels que le ukulélé et le didgeridoo (en passant par du field recording), leur musique est en constante évolution et attire des fans qui n’écoutent généralement pas de folk, de post-folk ou de musique du monde.
shishi (LT)
Le premier concert de shishi date de 2017, mais ses trois membres sont à ce point omniprésentes sur la scène lituanienne qu’on imagine les connaître depuis bien plus longtemps. Ce qui n’est pas forcément faux, étant donné la considérable expérience des trois fondatrices du groupe. Avant cette aventure, la chanteuse principale/guitariste Giedrė Nalivaikaitė jouait dans le duo de retro-pop Elle G, tandis que la bassiste chanteuse/compositrice Dominyka Kriščiūnaitė et la batteuse/chanteuse Elena Neniškytė faisaient partie du groupe reggae le plus important de Lituanie, Ministry of Echology.
Mais lorsque le groupe fut formé, toutes s’accordèrent sur la nécessité d’une différence radicale. Selon leurs propres mots, « le groupe fut formé par trois chanteuses qui voulaient se mettre à des instruments dont elles ne savaient pas jouer ». Et même si leurs premières scènes furent un peu chaotiques, elles attirèrent immédiatement l’attention, collectionnant rapidement les nominations de toutes sortes pour les Victoires de la musique version Lituanie. Leur musique mélange groovie de surf, soul, rap et trash (ainsi que se décrit plus ou moins le groupe lui-même).