LFSM / LORIENT : DAME AREA + MARY BELL + DOG PARK

DAME AREA
Originaire de Barcelone, Dame Area a laissé le public bouche bée et sans souffle dans toute l’Europe et l’Amérique, jouant environ 300 concerts et générant un consensus : ils sont l’un des meilleurs groupes live du moment.
Ils ont joué dans des festivals tels que Atonal, CTM, Nuits Sonores, Grauzone, Dour, Fusion ou Eurosonic, dans des clubs légendaires comme Berghain, Tresor, Apolo ou récemment une session au célèbre KEXP à Seattle, laissant l’impression durable que peu d’artistes électroniques sont aussi directs que ce duo catalan/italien.
Ce n’est qu’avec leur dernier LP « Toda la verdad sobre Dame Area » sorti sur Mannequin Records qu’ils ont réussi à capturer l’énergie de leurs concerts. Une affaire industrielle qui combine les percussions d’Einstürzende Neubauten, les polyrythmes du flamenco et l’électronique d’Esplendor Geometrico ou de Suicide.
Mais c’est leur sens de la dynamique qui les distingue de n’importe quel groupe de la scène industrielle, car ils ont plus en commun avec le rock expérimental de Sonic Youth qu’avec n’importe quel projet électronique, tandis que les structures évoquent les innovations avant-gardistes de Coil.
Ils représentent une forme éclectique et perspicace de musique industrielle contemporaine, déployant des synthés minimaux compulsifs et des polyrythmies primales, ainsi que des éléments de post-punk et d’EBM reconstruits de manière unique. Une identité artistique qui embrasse l’influence tout en évitant les compromis, changeant de saveurs, mais pas d’essence, d’une sortie à l’autre.
MARY BELL
Mary Bell est un cri de riot grrrl dans la nuit, faisant fuir ses ennemis et rassemblant ses fidèles, autour de chants aussi énervés que mystiques.
Livrant des textes introspectifs et féministes, qui n’ont de cesse d’exprimer les injustices et violences que nous ne connaissons que trop bien. Leur musique, leur lives, sont l’exutoire de nos colères, questionnements et frustrations à toustes. Iels nous rappellent que nous sommes puissant-es et qu’on en a rien à foutre, au cas où on l’oublierait.
Leur nom, fait référence à la jeune britannique Mary Bell, qui, dans les années 60 après avoir été victime de violences et d’abus, fut coupable du meurtre de 2 jeunes garçons. Iels sont notre part d’ombre vécu ou subi exprimée en musique.
Pas le temps de niaiser, Mary Bell, c’est toute l’énergie du mouvement riot grrrl et de nos groupes punk/ hardcore/ grunge 80,90 préférés en un et en mieux.